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Mercredi 28 Août 1940

Le temps est redevenu plus doux depuis hier aussi nous avons repris la moisson. Cet après-midi nous avons rentré les dernières gerbes d’avoine.

Toute la journée j’ai pensé à ma petite Henriette. J’ai comme un pressentiment d’ici peu j’aurai des nouvelles de chez moi.

Il en serait grand temps car j’en ai marre d’attendre et j’ai le cafard tous les jours.